La Méditerranée, où voguent le Belem et son précieux feu d’Olympie, est un miroir tendu aux Français par Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat, annoncé à Marseille ce mercredi après-midi pour la cérémonie d’accueil de la flamme olympique, attend des «Gaulois réfractaires» qu’ils se décident enfin à y discerner un reflet flatteur grâce aux Jeux olympiques. «Accueillir le monde est un élément de fierté qui change le regard des Français sur eux-mêmes», les a-t-il encouragés dans un entretien à la Tribune dimanche.
Entre un déficit budgétaire abyssal, une liste aux européennes qui menace de sombrer face au Rassemblement national et se faire doubler par le Parti socialiste tracté par Raphaël Glucksmann, et une Assemblée nationale cocotte-minute, les occasions de se réjouir sont devenues rares pour le chef de l’Etat, qui a sommé sa majorité d’y aller mollo sur les annonces anxiogènes à l’approche du scrutin du 9 juin. L’Elysée compte capitaliser sur son «année des fiertés», vantée lors de ses vœux aux Français pour 2024, avec l’accueil de dirigeants du monde entier pour le 8