Son ralliement à la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon avait symbolisé la volonté de La France insoumise (LFI) de se rapprocher du mouvement social. Aurélie Trouvé, après plus de dix ans à la tête d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), faisait le choix de quitter l’organisation altermondialiste pour s’engager à plein temps chez les insoumis. Avec un rôle précis : présider le parlement de l’Union populaire, regroupant 200 personnalités issues de LFI et de la société civile, afin de discuter et amender le programme du candidat Mélenchon. «Il ne s’agissait pas simplement d’afficher des soutiens multiples, mais d’opérer un rassemblement par la base, avec ceux qui résistent dans toutes les sphères de la société : les syndicats, les associations, la culture, les sciences. Il fallait rassembler au-delà des militants de forces politiques», explique Aurélie Trouvé, désormais députée en Seine-Saint-Denis.
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Résultat : plusieurs personnalités issues de mouvements sociaux ont été élues grâce à l’initiative de LFI aux élections législatives en juin dernier. Thomas Portes en fait partie. Le nouveau député de Seine-Saint-Denis siégeait également au parlement de l’Union populaire, devenu depuis le Parlement de la Nouvelle union populaire écologique et so