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Insoumis, socialistes, écologistes et communistes doivent choisir : gouverner en tentant de s’ouvrir très largement au centre dans un esprit de compromis, ou renoncer pour ne pas dénaturer le programme du Nouveau Front populaire (NFP) et s’inscrire clairement dans l’opposition. Ils peuvent aussi se séparer. L’entre-deux actuel n’est pas honnête. L’attitude du NFP consistant à revendiquer le pouvoir sans en avoir les moyens en sièges, et sans même arriver à se mettre d’accord sur un nom de Premier ministre potentiel, tout en s’insurgeant contre un «déni de démocratie» parce que l’ancienne majorité défaite s’accorde avec la droite, ne correspond pas du tout à la logique parlementaire dont, par ailleurs, la gauche se réclame.
De même l’extrême droite peut chouiner, se victimiser tel Calimero, son isolement n’est pas le fait, là non plus, d’un «déni de démocratie» mais, bien au contraire, le résultat politique de son infréquentabilité. Personne ne veut s’associer à l’extrême droite, aucune majorité ne se dégage pour lui confier des responsabilités. Les raisons sont idéologiques, tout