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Assistants fictifs du RN : Jordan Bardella visé par une plainte, notamment pour «escroquerie»

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Réagissant à des révélations de «Libération», en septembre, l’association anticorruption Adelibe reproche au président du Rassemblement national son emploi fictif présumé de collaborateur parlementaire en 2015 et la fabrication de fausses preuves.
Jordan Bardella au Parlement européen, le 11 mars à Strasbourg. (Frederick Florin/AFP)
publié le 25 mars 2025 à 17h08

Six mois après les premières révélations de Libération sur la fabrication de faux documents pour maquiller l’emploi fictif présumé de Jordan Bardella, quand il était assistant d’un eurodéputé en 2015, une association anticorruption a saisi mardi 25 mars le procureur de Paris d’une plainte. Selon nos informations, celle-ci, portée par l’Association de défense écologiste de la démocratie et des libertés (Adelibe), vise notamment à «éviter l’acquisition d’une prescription extinctive qui pourrait toucher lesdites infractions» présumées, à savoir, «détournement de fonds publics», «recel de détournement de fonds publics», «faux», «usage de faux», «escroquerie» et «tentative d’escroquerie».

La plainte vise à la fois Jordan Bardella et l’ancien eurodéputé auprès duquel il était censé remplir des fonctions à l’époque, Jean-François Jalkh. Cette plainte intervient moins d’une semaine avant le rendu du délibéré dans l’affaire dite des «assistants parlementaires fictifs du Rassemblement national», attendue au 31 mars, dans laquelle Jordan Bardella n’est pas poursuivi, contrairement