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Remaniement

Gouvernement Attal 1 : renaissance de l’ancien monde

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Deux jours après l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon, l’Elysée a dévoilé la composition des ministres. Au menu : d’ex-sarkozystes, des alliés malmenés et des femmes rétrogradées.
Gabriel Attal, Eric Dupond-Moretti et Nicolas Sarkozy, en novembre à Paris. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 11 janvier 2024 à 21h45

Une trouvaille bling-bling pour tenter d’éclipser l’immobilisme de la feuille de match gouvernementale. Dévoilée jeudi soir dans le jardin d’hiver de l’Elysée par le tout aussi indéboulonnable secrétaire général, Alexis Kohler, cette première salve de onze ministres de plein exercice et de trois ministres déléguées fait crépiter un nom «paillette», celui de Rachida Dati propulsée à la Culture, parmi une palanquée d’inamovibles crocodiles au sein de la première équipe de Gabriel Attal. L’une et les autres signant une énième et spectaculaire droitisation des gouvernements qui se succèdent depuis 2017, et la fin de la promotion de la société civile.

Parité de façade

Confortés sans surprise, Gérald Darmanin, qui s’était quasiment renommé lui-même,