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Donc, le nouveau duo-duel de la vie politique française oppose Jordan Bardella à Gabriel Attal. Comment dire, sans verser dans le délit de belle gueule ou l’antijeunisme, qu’on a le sentiment d’un terrible appauvrissement de la vie politique ? Comment exprimer, sans verser dans le «c’était mieux avant», l’angoissante impression que l’aisance médiatique et l’agilité dans l’expression sont en train de supplanter, dans les qualités que l’on demande à nos responsables politiques, l’expérience de la vie ou la culture ou le savoir académique ? Ces deux jeunes hommes politiques dont tout le monde loue le talent, qualificatif que l’on réserve généralement aux artistes n’ont, professionnellement rien vécu d’autre que la politique. Cela ne veut pas dire qu’ils ne connaissent pas la vie des gens. Ils la scrutent et tentent de s’imprégner des problèmes, des angoisses de leurs concitoyens.
Attal, le goût des autres
Mayada Boulos, ancienne collaboratrice de Jean Castex à Matignon, expliquait mercredi sur RTL que, lorsqu’il était