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Justice pour tous
La condamnation de Marine Le Pen révèle des lignes de fracture au sein du «bloc central». D’abord entre François Bayrou et à peu près tout le monde – on en parle plus bas. Mais aussi entre Gérald Darmanin et Gabriel Attal. Mardi 1er avril à l’Assemblée, le ministre de la Justice a «souhaité personnellement» que le jugement en appel de Le Pen ait lieu «dans un délai le plus raisonnable possible». Après la séance, devant la presse, le patron de Renaissance (dont le garde des Sceaux est membre) lui a vertement répondu : «Moi, je suis pour un délai raisonnable pour toutes les affaires qui concernent tous les citoyens français. […] Tout le monde a le droit à un délai raisonnable [...]. Je ne saurais pas expliquer à une famille qui a été victime d’une agression par des délinquants que son dossier passe plus tard parce que celui de Mme Le Pen passe avant.» Il va pourtant bien falloir le faire, la cour d’appel de Paris ayant e