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Attal veut se démarquer de la droite et mettre la légalisation de la GPA en débat

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Le secrétaire général du parti présidentiel va lancer à la rentrée une convention thématique sur la gestation pour autrui. Un moyen de se démarquer du chef de l’Etat et de la droite en vue de 2027.
L’ancien ministre de l’Education nationale cogite aussi sur l’apprentissage de l’intelligence artificielle à l’école. (Julien De Rosa /AFP)
publié le 21 août 2025 à 21h14

De l’art de teaser sa rentrée politique. Un an après une dissolution coup de poing qui l’a sonné – il n’a toujours pas échangé avec Emmanuel Macron, selon son entourage – Gabriel Attal entend bien faire parler de lui. Après être «resté au stand» depuis son départ de Matignon, le secrétaire général de Renaissance redonnera de la voix lors d’un campus de rentrée devant ses troupes, les 20 et 21 septembre à Arras (Pas-de-Calais). «L’enjeu sera de dire qu’une page se tourne», prévient déjà un cadre du parti. Pour ça, rien de mieux que de balancer dans l’atmosphère une proposition clivante : la légalisation de la gestation pour autrui (GPA).

«L’idée, c’est d’atterrir sur une GPA qui soit éthique, explique-t-on chez Renaissance. La question du financement et de la rétribution des mères porteuses est évidemment centrale.» Le sujet devrait faire l’objet d’une convention thématique interne au parti, qui fera l’objet d’un vote des adhérents. L’ex-Premier ministre a déjà lancé cet hiver des conventions sur le dossier régalien, l’économie, le social et l’environnement.

«Marchandisation du corps humain»

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