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Attaque du Hamas : après un week-end de polémique, LFI condamne des «crimes de guerre»

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Attaques terroristes du 7 octobredossier
Le chef des insoumis, Manuel Bompard, a opéré un changement de ton notable par rapport au communiqué initial de son mouvement, accusé de complaisance vis-à-vis du terrorisme, y compris de la part de ses alliés les plus solidaires au sein de la Nupes.
Le chef des insoumis, Manuel Bompard, lors de l'université d'été de LFI à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), le 25 août 2023. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 9 octobre 2023 à 11h20

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L’intensité de la polémique, alimentée par des adversaires habituels mais aussi par certains alliés d’ordinaire solidaires, a-t-elle poussé LFI à revoir sa position ? Les insoumis font l’objet des plus vives critiques (et procès en antisémitisme de la part d’Elisabeth Borne) depuis le communiqué de leur groupe à l’Assemblée, samedi 7 octobre, qui ne condamnait pas clairement l’attaque du Hamas sur Israël et n’employait notamment pas le terme «terrorisme». Une position qui a poussé la frange du PS la plus Nupesophile (le chef des socialistes, Olivier Faure, ou le député Jérôme Guedj) à se désolidariser très sèchement d’eux.

Un degré de condamnation «total»

Changement de ton notable chez Manuel Bompard, sur France 2 ce lundi 9 octobre. Le patron de LFI assure que son degré de «condamnation» est «total», ajoutant : «Les actes qui ont été commis sont, de manière très claire en droit international, des actes qui s’apparentent à des crimes