Tout ce qui bouge est-il rouge ? Des décennies que la question taraude les milieux d’extrême gauche. Quand surgit un événement a priori révolutionnaire quelque part dans le monde, la tentation est forte de le regarder d’un œil approbateur, voire complice. Samedi matin, à l’annonce de l’offensive terroriste menée par le Hamas dans le sud d’Israël, les dirigeants du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ont pris la plume pour réaffirmer leur «soutien aux Palestiniens et aux moyens de luttes qu’ils ont choisis pour résister», refusant de «se joindre à la litanie des appels à la prétendue désescalade». Avant d’appeler à une nouvelle «intifada». Lundi, dans un second communiqué, «un soutien plein et entier» est clairement apporté aux Palestiniens, y compris s’ils décident de recourir à «la lutte armée». «Cette fois-ci, l’offensive est du côté de la résistance», peut-on lire, après que l’expression «territoire israélien» a, elle, été cernée de guillemets.
Une prise de position qui a scandalisé de nombreux observateurs, et entraîné des appels à sanction. Le sénateu