Une condamnation pour cinq relaxes. Six militants d’extrême droite avaient été jugés en mars par le tribunal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) car soupçonnés d’avoir voulu s’en prendre à un colloque organisé par la mairie de Saint-Brévin sur l’accueil des exilés en septembre dernier. Après plusieurs mois de tension dans la petite station balnéaire où est installé un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), le colloque avait été particulièrement surveillé par les forces de l’ordre. Cinq militants venant de Rennes en voiture ont été relaxés malgré la présence d’armes dans leur véhicule au moment de leur interpellation. Un Angevin de 23 ans a écopé pour sa part de six mois de prison avec sursis pour «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations».
Ce 23 septembre 2023, ils étaient venus pour «défoncer» les «AFA» (les militants antifascistes) a révélé l’exploitation du téléphone d’une des prévenus, détaillée lors de l’audience de début mars. Dans ce colloque que les militants d’extrême droite envisageaient d’attaquer, étaient en fait présents des élus, des habitants de la commune, des militants associatifs souvent âgés. Le contexte était particulièrement tendu, après des mois de violences de la mouvance. Le 22 mars 2023, le domicile de l’ancien maire