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Justice

Attentat raciste dans le Var : les premiers éléments de l’enquête démontrent la paranoïa anti-musulmans de Christophe B.

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Mis en examen, l’auteur de l’attentat raciste présumé de Puget-sur-Argens (Var) perpétré début juin plaide le conflit de voisinage. Les premiers éléments de l’enquête montrent pourtant ses obsessions racistes islamophobes.
Le logement d'Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens, le 3 juin. (Laurent Carre /Libération)
publié le 16 juillet 2025 à 17h17

«Votez bien la prochaine fois», intimait Christophe B. dans une vidéo diffusée en ligne dont Libé a révélé le contenu. C’était juste avant qu’il ne tue son voisin, Hichem Miraoui, un Tunisien de 46 ans, et en blesse un autre, un Turc de 34 ans, puis ne prenne la fuite avant d’être arrêté, dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin à Puget-sur-Argens (Var). Un passage à l’acte considéré comme un attentat raciste par le parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi du dossier dès les prémices de l’enquête. «Le mis en cause voulait tuer des étrangers», avait ajouté le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce que confirmait le contenu des différentes vidéos publiées sur les réseaux sociaux par l’auteur des tirs avant et après les faits, annonçant puis revendiquant son geste en des termes très politiques. L’intéressé conteste, tentant de réduire son geste à un conflit de voisinage selon des déclarations en garde à vue révélées ce mardi 15 juillet par le Parisien. Christophe B