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Au 20 heures de France 2, un Macron médaille d’or du radotage

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JO Paris 2024dossier
Dans sa première prise de parole depuis le 7 juillet, le Président venu sonner la trêve politique pour les JO s’est borné à répéter les mêmes diagnostics et les appels à la coalition fourre-tout.
Emmanuel Macron sur France 2, le 23 juillet. (Denis Allard/Libération)
publié le 23 juillet 2024 à 21h33

Sur le plateau de France Télévisions avec vue enchanteresse sur la tour Eiffel, il venait vendre une «trêve» politique le temps des Jeux olympiques et une cérémonie d’ouverture «incroyable» vendredi. Mais voilà Emmanuel Macron rattrapé par sa dissolution ratée. Le Nouveau Front populaire (NFP) a pris de vitesse le Président en proposant mardi soir pour Matignon le nom de la haute fonctionnaire Lucie Castets une heure avant sa première interview depuis la défaite de son camp aux législatives. «Le sujet n’est pas un nom donné par une formation politique, a-t-il répliqué sur France 2 et France Inter, repoussant une fois de plus la nomination d’un Premier ministre, plus de deux semaines après le second tour du 7 juillet. La question c’est quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée ?»

«Compromis, ce n’est pas un gros mot»

Depuis la reconduction de Yaël Braun-Pivet au perchoir jeudi, au gré d’un accord avec les députés LR de Laurent Wauquiez, le chef de l’Etat considère que la gauche n’est pas à même de constituer une coalition puisqu’elle n’est pas parvenue à porter le communiste André Chassaigne à la présidence de l’Assembl