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A gauche

Au Creusot, Bernard Cazeneuve esquisse un projet «républicain et humaniste»

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Pour la première étape de son tour de France, l’ancien Premier ministre était ce vendredi en Saône-et-Loire. L’occasion de dire tout le mal qu’il pense de Jean-Luc Mélenchon et de vanter les mérites de la «gauche de responsabilité» qu’il souhaite voir arriver au pouvoir.

Lors de la conférence de presse de Bernard Cazeneuve aux côtés de David Marti à gauche (maire du Creusot) et de Guillaume Lacroix à droite (numéro 1 du PRG). (Claire Jachymiak/Hans Lucas pour Libération)
ParMarceau Taburet
envoyé spécial au Creusot
photos Claire Jachymiak. Hans Lucas
Publié le 14/10/2022 à 18h55

Riche de son passé industriel, la ville du Creusot est surtout connue pour son marteau-pilon haut de vingt et un mètres. Dressé à l’entrée du bourg, il fait la fierté des habitants. Le marteau, pour percuter ; le pilon, pour écraser. De ce vestige d’une autre époque, Bernard Cazeneuve semble avoir parfaitement compris l’utilité. En déplacement vendredi dans cette commune de Saône-et-Loire, l’ancien Premier ministre n’a pas hésité à régler quelques comptes.

Après avoir claqué la porte du Parti socialiste au début de l’été, Cazeneuve entame un tour de France dont la première étape l’emmène ici, au Creusot. Il veut, explique-t-il, «aller à la rencontre de ceux qui ont décidé de mettre un peu d’espoir, un peu d’air, un peu de responsabilité dans la gauche pour qu’elle puisse renaître». Dans la salle à manger du château de la Verrerie, où est organisée la rencontre, on perçoit chez lui de timides tentatives de briser la carapace. Etonnant. Celui qui fut en première ligne lors des attentats de 2015, au ministère de l’Intérieur, se veut un brin chaleureux. Des embrassades, quelques sourires et des «comment vas-tu ?» sont distribués à la tren