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C’est avec des troupes manquantes ou renouvelées que le groupe écologiste a abordé la séquence budgétaire cet automne, alors que la situation politique a déjà poussé les élus à travailler en urgence, sur une copie révélée en dernière minute par l’exécutif. Non pas du côté des députés, qui sont passés de 21 à 38 après les élections législatives anticipées de 2024, notamment en intégrant les cinq «insurgés», ces ex-insoumis en rupture avec Jean-Luc Mélenchon. Mais du point de vue des conseillers du groupe, c’est-à-dire les onze salariés employés par le collectif d’élus pour gérer des sujets thématiques ou des fonctions support. Contrairement aux assistants parlementaires dont le sort est lié à l’élection de leur député, leur contrat n’avait pas automatiquement pris fin avec la dissolution.
Avec des départs effectifs échelonnés depuis le mois de juin, ce sont cinq des onze colla