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Au groupe écologiste de l’Assemblée nationale, départs en série de conseillers

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Près de la moitié des salariés au service du groupe écologiste en poste depuis 2022 ont quitté leur fonction depuis le mois de juin. Certains évoquent un manque de considération et une charge de travail importante.
A l'Assemblée, certains conseillers au groupe écologiste relèvent une surcharge de boulot et dénoncent «un manque de considération, de reconnaissance», voire «du mépris» de la part des parlementaires. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 5 novembre 2024 à 7h25

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C’est avec des troupes manquantes ou renouvelées que le groupe écologiste a abordé la séquence budgétaire cet automne, alors que la situation politique a déjà poussé les élus à travailler en urgence, sur une copie révélée en dernière minute par l’exécutif. Non pas du côté des députés, qui sont passés de 21 à 38 après les élections législatives anticipées de 2024, notamment en intégrant les cinq «insurgés», ces ex-insoumis en rupture avec Jean-Luc Mélenchon. Mais du point de vue des conseillers du groupe, c’est-à-dire les onze salariés employés par le collectif d’élus pour gérer des sujets thématiques ou des fonctions support. Contrairement aux assistants parlementaires dont le sort est lié à l’élection de leur député, leur contrat n’avait pas automatiquement pris fin avec la dissolution.

Avec des départs effectifs échelonnés depuis le mois de juin, ce sont cinq des onze colla