Une navigation ensoleillée par temps calme dans le port du Havre, à causer vacances d’été, dîner de fin d’année, et projets de décarbonation de l’industrie française. Elisabeth Borne a-t-elle pris ombrage de l’attitude de son ministre de l’Intérieur qui, selon le Parisien, aurait sans consulter l’Elysée ni Matignon validé les déclarations polémiques du directeur général de la police pour qui, avant un procès, «un policier n’a pas sa place en prison» ? Si c’est le cas, la Première ministre n’en a rien laissé paraître pendant sa première sortie depuis l’annonce de son maintien en fonction.
Flanquée de six ministres qui conservent leur portefeuille – Beaune aux Transports, Béchu à l’Ecologie, Pannier-Runacher à la Transition énergétique, Lescure à l’Industrie, Retailleau à l’Enseignement supérieur, et Firmin-Le Bodo aux Professions de santé – la cheffe de gouvernement a pris la mer aux côtés de son prédécesseur, Edouard Philippe. Prétexte : une annonce d’investissement d’1,2 milliard d’euros d’ici 2030 pour deux projets de biocarburants portés par Engie pour produire 11 000 tonnes de gaz naturel liquéfié par an d’une part (Salamandre), et d’autre part 70 000 tonnes de biokérozène chaque année projet (KerEAUzen).
«Tout le monde dit la même chose»
La plupart des journalistes ont dû rester à quai, et se contenter de réponses