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Récit

Au lendemain de son plan à 44 milliards, l’âpre «jour d’après» de François Bayrou

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Mercredi, partis politiques et syndicats ont réagi aux annonces du Premier ministre visant à réduire le déficit public à compter de 2026. Des menaces de censure de LFI au soutien timide de LR, retour heure par heure sur une journée mouvementée.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, à Paris ce mercredi 16 juillet 2025. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 16 juillet 2025 à 20h57

Décidément invendable. Critiqué dès sa présentation, mardi en fin de journée, par l’opposition et les syndicats, le plan Bayrou de redressement des comptes publics n’a pas davantage fait recette mercredi. Entre coupes budgétaires et hausses d’impôts, le menu à presque 44 milliards d’euros a été renvoyé en cuisine par les oppositions de gauche et d’extrême droite. Celles-ci ont promis la censure en l’absence d’évolution substantielle de la copie tandis que, côté syndicats, la CGT envisageait une mobilisation à la rentrée. Rien ne semblait pouvoir éviter le crash du plan et de son architecte… Sauf la volonté, exprimée par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, de trouver un «compromis» avec ses adversaires les plus modérés. Récit d’un «jour d’après» à hauts décibels.

7h40, playdoyers matinaux

Les avocats du plan Bayrou débarquent à l’heure des croissants sur les plateaux pour assurer le SAV. Sur TF1, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, salue une copie où «l’effort concerne tout le monde, de l’année blanche aux hauts revenus, c’est ce qui fait sa force» . «C’était la cure ou la ruine», dramatise sur Fran