Difficile d’avoir échappé à ces images, si l’on s’est connecté au moins une fois à ses réseaux sociaux ce week-end. Samedi 2 décembre à Paris, le parti Les Ecologistes (ex-Europe Ecologie-les Verts) lançait la campagne de sa tête de liste pour les élections européennes de 2024, Marie Toussaint. Entre deux discours plutôt convenus, le public a eu la surprise de voir débarquer sur scène trois danseuses du groupe Booty Therapy, une troupe spécialisée dans le twerk. Le début d’un cours d’initiation pour les spectateurs, invités à «laisser leurs fessiers s’envoler» ou à prendre la «position du poulet». Les premiers rangs ont joué le jeu avec plus ou moins d’enthousiasme. Le meeting a ensuite repris son cours normal.

S’il n’est pas interdit de trouver l’épisode festif et bon enfant, nombre d’observateurs s’en sont étonnés et ont manié le sarcasme contre la formation écolo. D’autres, y compris à gauche, se sont désolés de l’image renvoyée à l’extérieur : selon eux, celle d’un parti immature, peu professionnel et coupé de la gravité de l’époque. «J’imagine trop l’équipe de campagne bobo de Marie Toussaint en “brainstorming pour casser les codes des meetings”, a ironisé sur Twitter (renommé X) la militante écolo Camille Hachez, ex-secrétaire générale des Jeunes Ecologistes. Sinon,