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Gouvernement Bayrou

Au ministère du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet garde son job

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Nommée en septembre à l’arrivée de Michel Barnier, la macroniste est maintenue à son poste, mais cette fois sous la houlette de Catherine Vautrin. Appréciée des syndicats, c’est à elle que reviendra la tâche de rouvrir le dossier de la réforme des retraites.
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l'Emploi, à Paris, le 25 novembre 2024. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 23 décembre 2024 à 19h41

Si François Bayrou lit le Monde (gageons que c’est le cas), il n’a pas pu manquer, cette semaine, la pleine page consacrée à la ministre du Travail sortante, ou plutôt la «ministre des partenaires sociaux», Astrid Panosyan-Bouvet. On y lisait ces quelques mots d’amour : «Le ministère du Travail est fait pour elle» (Frédéric Souillot, secrétaire général de FO) ; «C’est la bonne personne au bon endroit» (François Hommeril, président de la CFE-CGC, pourtant généreux en formules acerbes contre les macronistes). Analyse semble-t-il partagée par le nouveau Premier ministre, qui a choisi de la maintenir à son poste, mais sous la houlette de Catherine Vautrin, nommée, elle, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

Les éloges syndicaux sont d’autant plus remarquables que cette macroniste historique s’est ardemment opposée, fin novembre à l’Assemblée nationale, à la proposition de loi de La France insoumise visant à abroger l’âge légal de départ en retraite de 64 ans. «Nous avons besoin de travailler plus», a-t-elle expliqué ce jour-là aux députés de gauche et, implicitement, aux syndicats qui soutiennent encore cette abrogation après avoir levé, début 2023, le plus important mouvement social des dernières décennies contre cette