Menu
Libération
Le génie des alpages

Au mont Mézenc, Laurent Wauquiez qualifie LFI de «plus grand danger politique pour notre pays»

Article réservé aux abonnés
Réunissant ses soutiens pour sa traditionnelle ascension dans le Massif central, le 25 août, le patron des députés LR a tapé bien plus fort sur le parti de Jean-Luc Mélenchon que sur celui de Marine Le Pen, contre laquelle il s’imagine un duel en 2027.
Laurent Wauquiez et sa femme Charlotte lors de la montée du Mont Mézenc, dimanche 25 août. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 25 août 2024 à 19h07

Combien sont-ils à avoir grimpé là-haut, au sommet du Mézenc, au cœur du Massif central en Haute-Loire, au gré des années et des revirements, des haines recuites et des fidélités rompues ? En 2022, c’est Eric Ciotti qui souriait sur la photo à côté de Laurent Wauquiez. «Cher Laurent», lui donnait le Niçois, alors patron du parti, désormais allié du Rassemblement national. Une éternité.

Pour l’édition 2024 de sa traditionnelle ascension du sommet de 1753 mètres, ce dimanche 25 août, le patron des députés «Droite républicaine» (ex-LR) a évité de faire allusion au drame politico-juridique qui secoue la droite depuis les élections européennes. Cette année, c’est le chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, qui goûte aux joies de la montée entre les pins. Devant les quelques centaines de fidèles réunis pour l’occasion, Wauquiez a joué la carte du rassemblement, remerciant son homologue du Sénat et Annie Genevard, patronne du parti par intérim. «Esprit d’équipe», «amitié», «climat de confiance»… Dans sa bouche, que du velours, histoire de montre