Combien sont-ils à avoir grimpé là-haut, au sommet du Mézenc, au cœur du Massif central en Haute-Loire, au gré des années et des revirements, des haines recuites et des fidélités rompues ? En 2022, c’est Eric Ciotti qui souriait sur la photo à côté de Laurent Wauquiez. «Cher Laurent», lui donnait le Niçois, alors patron du parti, désormais allié du Rassemblement national. Une éternité.
Pour l’édition 2024 de sa traditionnelle ascension du sommet de 1753 mètres, ce dimanche 25 août, le patron des députés «Droite républicaine» (ex-LR) a évité de faire allusion au drame politico-juridique qui secoue la droite depuis les élections européennes. Cette année, c’est le chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, qui goûte aux joies de la montée entre les pins. Devant les quelques centaines de fidèles réunis pour l’occasion, Wauquiez a joué la carte du rassemblement, remerciant son homologue du Sénat et Annie Genevard, patronne du parti par intérim. «Esprit d’équipe», «amitié», «climat de confiance»… Dans sa bouche, que du velours, histoire de montre