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Il y a des jours avec et des jours sans. En ce qui concerne le soutien du Rassemblement national à ses alliés racistes et homophobes, en ce moment, c’est sans. Après l’avoir élu vice-président du groupe des Patriotes pour l’Europe «par acclamation» la semaine dernière, puis s’en être insurgés deux jours plus tard parce que l’élu de la Lega est réputé pour ses sorties intolérantes, maintenant, c’est décidé : pour eux, Roberto Vannacci, c’est fini. Enfin juste en tant que vice-président de Jordan Bardella au Parlement européen, il ne faudrait pas pousser le coup de ménage trop loin.

Jeudi 18 juillet, le bureau du groupe d’extrême droite s’est réuni et s’est prononcé à la quasi-unanimité pour destituer le général de son poste, comme le rapporte notamment le quotidien italien Corriere della Sera. Une revendication portée par les troupes françaises de Bardella à laquelle seuls les membres de la Lega se sont opposés. Mais pour Vannacci, pas de quoi en faire un foin. Celui qui peut se targuer d’être l’eurodéputé italien le mieux élu derrière Giorgia Meloni explique que son groupe est encore «fluide». Et d’ajouter, le sourire aux lèvres : «Nous venons de naître et il y aura des restructurations.»