Les pièces rapportées ont parfois tendance à en faire trop. Prenez les fidèles d’Eric Ciotti, l’ex-patron des Républicains (LR), allié, depuis la dissolution de 2024, au Rassemblement national. L’un d’entre eux, Laurent Castillo, a poussé le zèle à fond, dimanche 6 avril, à l’occasion du raout de soutien à Marine Le Pen, condamnée à cinq ans d’inéligibilité dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Place Vauban, à Paris, l’eurodéputé s’est assis au premier rang de la tribune officielle, bien en place pour écouter et applaudir la patronne de l’extrême droite, son poulain Jordan Bardella et les principaux lieutenants lepénistes. Remarquée, sa présence a fait siffler quelques oreilles chez LR. «Dingue…» siffle un collaborateur.
«On fait l’union des droites au Parlement européen»
Car Castillo siège toujours, au Parlement européen, au sein de la délégation LR présidée par François-Xavier Bellamy. Tout en émargeant officiellement à l’Union des droites pour la République (UDR), le petit parti de Ciotti, dont il est «délégué national». Rejeté en bloc par les ténors LR, l’attelage Ciotti-Le Pen se décline donc sans vagues à Stra