Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Demain c’est loin, alors imaginez 2025. Du côté des socialistes, certains aimeraient bien que ce soit plus près. Et pour cause. Selon les statuts du parti, le congrès national se réunit «dans les six mois suivant les élections présidentielle et législatives» et «à mi-mandat». Dissolution oblige, les roses devraient en toute logique se retrouver l’an prochain pour débattre de manière cordiale (on peut l’espérer) mais intense (on peut en être sûr). Fin août, Olivier Faure avait d’ailleurs prévenu dans Libé que le futur congrès aurait bien lieu en 2025 «comme prévu». Dans l’Obs mercredi 11 septembre, un cadre socialiste assurait que le premier secrétaire avait budgété un congrès pour l’an prochain. «Mais les socialistes ont mieux à faire que de s’intéresser à leur nombril à un moment où nous devons être pleinement mobilisés sur la formation du gouvernement et les suites parlementaires de la dissolution», ajoutait toutefois Faure en août dans Libé. Mais le nombril fascine, que vo