Olivier Faure sait bien ce qu’on raconte sur lui. «Chacun me répète ce que dit l’autre : qui dit que je suis mort, cramé, fini… souriait fin juillet le premier secrétaire du Parti socialiste. Je ne leur en veux pas, c’est la nature humaine. Je ne suis pas malthusien, c’est très bien que chacun s’affirme. Peut-être qu’un jour j’aurai un coup de retard. Forcément, viendra un moment où je ne serai plus là. Mais ça fait six ans qu’ils essaient de me dégommer non-stop et pour l’instant je tiens.» Deux ans après l’épique congrès de Marseille, remporté de justesse après une lutte intestine et des accusations de tricherie, le député de Seine-et-Marne va devoir affronter un nouveau congrès en 2025. Prévu par les statuts, il devrait avoir lieu au printemps.
Déjà, beaucoup parient sur sa chute. Le premier secrétaire n’a pas eu le temps de profiter du succès des européennes,