Menu
Libération
Saga

Au PS, un congrès à qui perd gagne

Réservé aux abonnés

Après une semaine mortifère, beaucoup s’interrogent sur le contenu et la qualité du grand raout socialiste qui s’ouvre ce vendredi à Marseille. Le vote des délégués, qui devrait entériner la victoire de Faure, aura bien lieu samedi.

Olivier Faure à Frangy-en-Bresse, le 17 septembre. (Claire Jachymiak/Hans Lucas pour Libération)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Stéphanie Maurice
correspondante à Lille
Publié le 26/01/2023 à 20h58

«Ça risque d’être le congrès de la bouillabaisse, et pas dans le bon sens.» Pour comprendre la formule de Nicolas Mayer-Rossignol, il faut imaginer, à la place des poissons déchiquetés, des socialistes qui flottent dans le Vieux-Port. Après une semaine passée à se faire la guerre, ils doivent se retrouver à Marseille ce vendredi pour leur 80e congrès. Depuis le second tour, Olivier Faure, le premier secrétaire sortant, revendique une victoire contestée par son concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol. Le maire de Rouen, après s’être lui aussi déclaré vainqueur, se contente maintenant de dire que le scrutin, entaché d’irrégularités, ne veut tout simplement rien dire.

«Il faut quand même arrêter, le Parti socialiste n’est pas une bande de tricheurs», a déclaré Martine Aubry, lors de ses vœux à la pre