Menu
Libération
Reportage

Au rassemblement du PCF et de la CGT, Manouchian ou «le visage de l’humanité»

Article réservé aux abonnés
Avant sa panthéonisation, des centaines de communistes et cégétistes se sont rassemblés ce mercredi 21 février dans le XIVe arrondissement de Paris devant la dernière demeure connue du résistant des FTP-MOI.
Des membres du Parti communiste et de la CGT rendent hommage à Missak Manouchian au 11 de la rue de Plaisance, à Paris, mercredi 21 février 2024. (Kiran Ridley/AFP)
publié le 21 février 2024 à 18h40

Ils se sont réunis autour de la dernière demeure connue de Missak Manouchian, avant qu’il ne soit fusillé avec ses camarades des Francs-tireurs partisans-Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), au 11 de la rue de Plaisance, dans le XIVe arrondissement de Paris. Une rue étroite, et constellée ce mercredi 21 février après-midi de drapeaux rouges, ceux du Parti communiste français (PCF) et de la CGT. La pluie bat la foule. Une marée de parapluies.

Un filet de voix, celle de la secrétaire générale du syndicat Sophie Binet, parvient aux oreilles. Avec le PCF, le syndicat appelait au rassemblement pour la mémoire de ces «héros» qui vont entrer au Panthéon, «morts en martyrs, en défendant des valeurs de fraternité, de solidarité, de paix, au plus proche de leur communauté d’origine». La patronne de la centrale dit qu’ils avaient «le visage de l’humanité» et qu’avec cette panthéonisation c’est «la place des étrangers et du mouvement ouvrier qui est reconnue dans la Résistance».

Sophie Binet parle en résonance avec Fabien Roussel, qui a discouru en premier. «