Après l’échec du Rassemblement national aux législatives anticipées, Marine Le Pen a eu beau claironner que «ce n’était pas une défaite», des têtes doivent quand même tomber au sein du parti d’extrême droite. La première d’entre elles, et non des moindres, a été celle de Gilles Pennelle, directeur général du RN, en charge notamment des fédérations. Mais il n’est pas le seul à subir les affres de cette «non-défaite», puisque plusieurs délégués départementaux du parti lepéniste ont déjà été remplacés du fait de leur profil radical, devenu un obstacle pour les ambitions politiques du Rassemblement national.
La purge, car c’en est une, a commencé par le remplacement début septembre d’Armel Brisson de la Messardière à la tête de la fédération des Hautes-Alpes par Jérôme Sainte-Marie. Coup dur pour ce militant historique du FN qui a pourtant mené diligemment la campagne de l’ancien sondeur dans la