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Au RN, les collaborateurs racistes ou fans d’antisémites pullulent aussi à Bruxelles

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Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Anciens membres de groupuscules d’extrême droite, lecteurs d’auteurs racistes ou antisémites : le RN a choisi des assistants parlementaires au profil radical pour épauler ses eurodéputés. Revue d’effectif.
Grégoire de Fournas à l'Assemblée nationale, à Paris, en juillet 2023. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 29 octobre 2024 à 14h39

Il y a eu les révélations de Libé sur les cadres locaux du Rassemblement national, épinglés par charrettes entières pour leurs propos orduriers ou leur passé radical. Puis sur la cohorte de candidats racistes ou antisémites, notamment, aux législatives anticipées. Et encore sur les assistants de députés du parti, tout aussi sulfureux. Le scandale déclenché par ces troupeaux de «brebis galeuses», trop nombreuses pour être des exceptions, a participé à renverser la dynamique des législatives anticipées de cet été, privant le parti d’une victoire annoncée. Plus jamais ça, a clamé le RN, une fois l’orage passé. Et pourtant…

C’est parmi les assistants des eurodéputés lepénistes, désormais, que Libération a découvert des profils douteux, se rapprochant par leurs propos, leurs lectures ou leurs contacts d’une ultraradicalité avec laquelle le RN avait juré rompre. Certains œuvrent même au service des plus haut gradés d