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Début des négos

Au Sénat, les tractations pour les présidences de groupe et les postes clés commencent

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Après les élections sénatoriales du dimanche 24 septembre, où la majorité de droite et du centre a été confortée, les sénateurs élisent à partir de ce mardi leurs chefs de file, avant de désigner les vice-présidents, questeurs et présidents de commissions.
Le sénateur Bruno Retailleau (LR) au Sénat, à Paris le 2 mars 2023. Sénat. (Denis Allard/Libération)
publié le 26 septembre 2023 à 7h33

Tout ce que le palais du Luxembourg compte de bookmakers bouillonne. Après les résultats des élections sénatoriales, dimanche 24 septembre, où la droite et son allié centriste ont conservé la majorité, s’ouvre une autre campagne : celle pour la présidence des groupes et des postes clés du bureau. Le renouvellement de 170 sièges – sur 348 – effectué, les sénateurs vont, dans un premier temps, élire leur chef de file, à partir de ce mardi 26 septembre.

Chez Les Républicains (LR), la reconduction probable de Bruno Retailleau à la tête du groupe se fera à l’ombre de doutes internes. Si le sénateur de Vendée s’est rassuré, dimanche soir, en évoquant une «majorité sénatoriale confortée», l’érosion du groupe (145 membres avant le scrutin) est réelle. «On perd des plumes», reconnaît un collaborateur LR. Jusqu’à dix sièges pourraient être perdus, même si les chiffres ne sont pas encore définitifs, les élus ayant jusqu’au 3 octobre pour s’affilier à un groupe. En interne, certains contestent la gestion du groupe. Dans un courrier adressé à ses collègues, le sénateur Alain Joyandet critique une organisation «très pyramidale, fermée et uniforme dans son expression pu