Rien n’a été laissé au hasard. Comme le lieu de la première séance de dédicaces, la Foire de Brive, en Corrèze, lancée en 1973 par une bande d’écrivains parmi lesquels Denis Tillinac, ami de Jacques Chirac. Ou l’éditeur Jean-Luc Barré, confident et biographe de l’ancien président de la République, qui dirige la collection Bouquins. C’est Jean-Louis Debré, l’un des derniers visiteurs de l’ex-chef de l’Etat, qui a joué l’entremetteur. Aurélien Pradié et lui ont échangé plusieurs fois, cet été encore au Cap Ferret. «Dans un monde politique où personne ne dit rien d’intéressant, lui ne mâche pas ses mots, complimente l’ancien président du Conseil constitutionnel. Son parler vrai m’intéresse, tout comme son parcours.»
Le député du Lot le raconte dans son premier livre, Tenir bon, publié le 16 novembre. Un autoportrait autant qu’un retour sur ses premiers combats politiques. Une tentative de filiation, aussi, avec le «chiraquisme». Soit, selon lui, «le souci des autres, de l’humain, l’attention particulière que l’on doit porter au