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Absorbeur d'humilité

LR : Aurélien Pradié, de grandes ambitions derrière une petite modestie

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Dans son livre «Tenir bon», le député du Lot évoque ses origines en bas de l’échelle sociale, son souci des «plus fragiles» et son admiration pour Jacques Chirac, dont il rêve de suivre la trajectoire. Mais dans son camp, on l’accuse d’être trop pressé et pas assez charpenté.
Aurélien Pradié en mars à l'Assemblée nationale lors des débats sur la réforme des retraites. (Denis Allard/Libération)
publié le 20 novembre 2023 à 6h47

Rien n’a été laissé au hasard. Comme le lieu de la première séance de dédicaces, la Foire de Brive, en Corrèze, lancée en 1973 par une bande d’écrivains parmi lesquels Denis Tillinac, ami de Jacques Chirac. Ou l’éditeur Jean-Luc Barré, confident et biographe de l’ancien président de la République, qui dirige la collection Bouquins. C’est Jean-Louis Debré, l’un des derniers visiteurs de l’ex-chef de l’Etat, qui a joué l’entremetteur. Aurélien Pradié et lui ont échangé plusieurs fois, cet été encore au Cap Ferret. «Dans un monde politique où personne ne dit rien d’intéressant, lui ne mâche pas ses mots, complimente l’ancien président du Conseil constitutionnel. Son parler vrai m’intéresse, tout comme son parcours.»

Le député du Lot le raconte dans son premier livre, Tenir bon, publié le 16 novembre. Un autoportrait autant qu’un retour sur ses premiers combats politiques. Une tentative de filiation, aussi, avec le «chiraquisme». Soit, selon lui, «le souci des autres, de l’humain, l’attention particulière que l’on doit porter au