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Bilan

Auvergne-Rhône-Alpes : après huit ans de présidence, Laurent Wauquiez passe la main

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Elu député, le leader des Républicains n’en continuera pas moins à peser sur la gouvernance de la région, où lui succède le Savoyard Fabrice Pannekoucke. Sa fin de mandat a été marquée par des accusations de clientélisme.
Laurent Wauquiez aux Estables, le 25 août, lors de sa traditionnelle ascension du mont Mézenc dans le Massif central. (Bruno Amsellem/Libération)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 5 septembre 2024 à 11h35

Un illustre inconnu mais un choix stratégique : c’est à Fabrice Pannekoucke, maire Les Républicains de Moûtiers, petite commune de Savoie (3 500 habitants) que Laurent Wauquiez va céder son fauteuil de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à l’issue d’un vote en assemblée plénière ce jeudi 5 septembre. L’élu de 49 ans, conseiller de la majorité de Wauquiez depuis 2016, a rejoint son exécutif six ans plus tard en tant que dixième vice-président du conseil régional en charge de l’agriculture et des espaces valléens. Ce rang ne présageait pas sa promotion, tenue secrète jusqu’au dernier moment.

Les raisons sont ailleurs : Fabrice Pannekoucke pilote de longue date la communauté de communes Cœur de Tarentaise (qui englobe une partie de l’immense domaine skiable des Trois vallées et ses usines à touristes de Val Thorens, Les Ménuires ou Courchevel), ainsi que l’agence régionale Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme. Et c’est à ce titre que ce montagnard, qui a débuté au cabinet d’Hervé Gaymard au conseil général de Savoie, s’est fortement investi pour porter la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques d’hiver de 2030, dernier grand œuvre de Wauquiez pour parachever son règne régional.

Laboratoire fantasmé

Hormis cette affinité olympique, en phase avec la