En macronie, les têtes d’affiche aux régionales changent aussi vite que la météo du mois de mai. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel vient à peine d’être éjectée de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et revoilà déjà le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, candidat en dernière position, donc non éligible, dans la liste des Hauts-de-Seine. L’information est tombée dimanche en fin de journée, à la veille de la date limite pour enregistrer les listes. Une demi-surprise : d’abord pressenti pour remplacer Jean-Michel Blanquer comme tête de liste pour l’Ile-de-France, puis pour mener la campagne dans les Hauts-de-Seine, Attal semblait avoir pris du champ pour se concentrer sur la communication autour de la crise sanitaire. «Ce n’est pas un changement de pied. Il avait dit qu’il serait engagé dans cette campagne. Il le sera, explique son entourage à Libération. L’investissement d’un candidat en dernière position n’est pas le même que celui d’une tête de liste départemental ou régional.» «L’idée est de donner un petit coup de pouce à la campagne, se réjouit-on dans l’équipe de Laurent Saint-Martin, numéro 1 de La République en marche (LRE
Analyse
Aux régionales, des ministres s’incrustent dans le scrutin
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Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se trouve en dernière position de la liste LREM dans les Hauts-de-Seine. (Alain Jocard/AFP)
publié le 17 mai 2021 à 17h19
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