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De Macron à Le Pen, il n’y a qu’un pas
Pour justifier son ralliement au Rassemblement national, Eric Ciotti met en avant des convictions de fond qui rendraient cette alliance parfaitement légitime. Pourtant, il semble surtout s’agir d’ambitions et de considérations personnelles : sauver son mandat de député, devenir ministre ou conquérir la mairie de Nice. Et pour tout cela, le député des Alpes-Maritimes semble prêt à tout. Devenir frontiste donc, mais aussi pourquoi pas macroniste. Un de ses anciens collaborateurs, démissionnaire comme la quasi-totalité de son cabinet, raconte ainsi à Nice-Matin l’engrenage des derniers jours ayant mené au mariage avec la lepénie : «Le Front nat’, c’est juste de l’opportunisme. Il y a trois semaines, au Palais-Bourbon, il faisait passer des messages [aux ministres] Aurore Bergé et Catherine Vautrin pour dire : “Je suis là, je suis prêt.” Il se plaignait de ne pas être “traité” par le Président. Il proposait de mettre Baroin ou Barnier à Matignon… et de le nommer, lui, place Beauvau&