L’horizon semblait parfaitement dégagé. Après un été studieux, rythmé par des réunions en visio entre les quatre chefs de partis du Nouveau Front populaire et leur prétendante pour Matignon, Lucie Castets, la gauche pouvait prétendre à une rentrée politique plus sereine qu’à l’accoutumée. Oubliées, les interminables négociations de juillet pour s’accorder sur le chef d’un potentiel gouvernement siglé NFP. L’alliance n’avait plus qu’à afficher son unité. Vendredi 23 août, les socialistes, insoumis, écologistes et communistes se rendront tous ensemble à l’Elysée pour rencontrer Emmanuel Macron. Un moyen de montrer que la coalition est plus solide que jamais, prête à gouverner.
C’était trop beau pour être vrai. A quelques jours de leurs universités d’été respectives – à partir de jeudi pour LFI et les écolos, vendredi pour les communistes, du 29 au 31 août pour le PS – les gauches ont trouvé le moyen de se quereller. Jean-Luc Mélenc