C’est décidément le grand amour entre Marine Le Pen et Alice Weidel, sa partenaire allemande d’Alternative für Deutschland (AfD). L’ex-candidate à la présidentielle était en visite de mercredi à dimanche à la Réunion puis à Mayotte. A cette occasion, son alliée d’outre-Rhin, dont les ouailles siègent avec le RN au Parlement européen au sein du groupe Identité et Démocratie, s’est amusée à lui faire une crasse.
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Dans une question écrite au Bundestag, publiée sur son site mercredi 17 avril, Weidel et son groupe parlementaire s’interrogent sur la «position du gouvernement fédéral concernant le respect par l’Occident du droit international à l’égard des Etats souverains de Mayotte et des Malouines».» Et d’enfoncer le clou : «Le gouvernement fédéral doit notamment prendre position sur les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies selon lesquelles la France doit restituer l’archipel de Mayotte à l’union des Comores.» Une petite dernière pour la route : si Berlin reconnaît les référendums organisés par la France à Mayotte dans les années 70 pour justifier son rattachement à l’Hexagone, «comment justifie-t-il sa position divergente par rapport au droit à l’autodétermination des habitants de la Crimée ?» concluent Weidel et ses troupes, reprenant en passant les éléments de langage du Kremlin.
«On n’humilie pas une Allemande sans conséquence»
Marine Le Pen, dont l’attachement à l’archipel est connu, n’a pas apprécié ce coup de poignard dans le dos au moment même où elle se rendait sur place. «L’AfD fe