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Dans la longue conférence de presse qu’il a tenue mardi soir, Emmanuel Macron n’a pas eu un mot sur l’Etat déplorable de notre vie démocratique. Lui qui, en la matière, se faisait le chantre d’un «renouveau», d’une «régénération», s’avère de plus en plus un fossoyeur d’un système à bout de souffle. Il a en effet explicitement appelé ses ministres à se passer le plus possible du Parlement en réformant prioritairement par des décrets et règlements, donc sans passer par la loi. Il faut dire qu’à l’Assemblée, que le Premier ministre s’appelle Gabriel Attal – lequel a largement fait usage de la voie réglementaire lors de son passage express au ministère de l’Education nationale – ou Elisabeth Borne, la majorité présidentielle n’est toujours pas majoritaire. Et aucune logique de coalition n’a vu le jour depuis 2022. C’est d’ailleurs pour cela