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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Avec la presse, Jean-Luc Mélenchon sur la voie de Marine Le Pen et Donald Trump

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En refusant de laisser entrer un journaliste du «Monde» pour leur université d’été, les insoumis suivent une logique connue jusqu’ici dans des mouvements autoritaires et césaristes, non chez des progressistes.
Jean-Luc Mélenchon aux «Amfis» de LFI, le 21 août. (Olivier Monge/Myop pour libération)
publié aujourd'hui à 6h05

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Non, l’extrême droite et l’extrême gauche (et s’agissant de la France insoumise, la gauche radicale) ce n’est pas la même chose. Nous ne cessons, à Libération et dans cette chronique, de lutter contre ce relativisme qui se répand en ce moment pour renvoyer dos-à-dos fachos et antifas, racistes et antiracistes, pollueurs et écologistes avec ce poncif éternel qui voudrait que «les extrêmes se rejoignent». Mais il faut bien l’avouer, Jean-Luc Mélenchon et ses affidés ne nous aident pas beaucoup.

Et l’ahurissante décision des dirigeants de LFI de refuser d’accréditer l’un des journalistes du quotidien le Monde chargé du suivi de la gauche à leurs «Amfis», qui s’ouvrent ce jeudi 21 août à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), ne va faire qu’alimenter l’idée du kif-kif s’agissant du RN et de LFI. Le reporter Olivier Pérou, coauteur du livre-enquête