Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Qu’on se le dise, la droite c’est du sérieux. Pas comme cette dangereuse extrême gauche du Nouveau Front populaire, comme ces macronistes invertébrés qui conduisent le pays dans le mur depuis sept ans ou comme ce Rassemblement national décidément pas prêt pour l’exercice du pouvoir. Martelant qu’ils se placent, eux, sur le noble terrain des idées et non celui du vulgaire partage des postes, les députés du groupe LR rebaptisé «La Droite républicaine», emmenés par Laurent Wauquiez, se posent en force d’appoint de macronistes aux aguets. Pour le plus grand plaisir de Gérald Darmanin, qui considère que c’est avec son ancienne famille politique que la majorité sortante doit enfin toper, quand Gabriel Attal, élu président du groupe Renaissance, lorgne, lui, d’abord du côté de la gauche hors LFI.
Alors qu’Emmanuel Macron rechigne à confier au NFP, affaibli par