Malgré sa désunion, la gauche, dans sa grande majorité, est au moins d’accord sur un point : sans alliance, impossible d’espérer l‘emporter, ni même se qualifier pour le second tour de la prochaine élection présidentielle. A moins de deux ans du scrutin, les appels à cheminer ensemble se multiplient donc depuis de longues semaines. Dans les médias, les chefs de partis – excepté les insoumis – interrogés sur la prochaine élection suprême expliquent tous qu’ils sont favorables à une candidature unique. Ou presque. Car une question divise au sein du (feu) Nouveau Front populaire (NFP) : la future potentielle union doit-elle comprendre ou non La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon ?
A cette question, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, répond «oui». Ou, du moins, refuse d’exclure a priori le mouvement insoumis des discussions pour 2027. Lors de son discours de réélection samedi 26 avril à Pantin (Seine-Saint-Denis), elle a appelé le Parti socialiste et LFI à cesser de s’attaquer mutuellement. «Les gauches irréconciliables, ça n‘existe pas», a-t-