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Quelle union ?

Avec ou sans Jean-Luc Mélenchon, les avis divergent à gauche pour 2027

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Election présidentielle 2027dossier
Si la cheffe de file des écologistes, Marine Tondelier, croit encore possible une alliance avec les insoumis en vue de la prochaine élection présidentielle, les socialistes semblent s’y opposer. Le leader insoumis a, lui, déjà annoncé un candidat pour son parti.
Jean-Luc Mélenchon, à New York, le 21 avril 2025. (Charly Triballeau/AFP)
publié le 5 mai 2025 à 10h18

Malgré sa désunion, la gauche, dans sa grande majorité, est au moins d’accord sur un point : sans alliance, impossible d’espérer l‘emporter, ni même se qualifier pour le second tour de la prochaine élection présidentielle. A moins de deux ans du scrutin, les appels à cheminer ensemble se multiplient donc depuis de longues semaines. Dans les médias, les chefs de partis – excepté les insoumis – interrogés sur la prochaine élection suprême expliquent tous qu’ils sont favorables à une candidature unique. Ou presque. Car une question divise au sein du (feu) Nouveau Front populaire (NFP) : la future potentielle union doit-elle comprendre ou non La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon ?

A cette question, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, répond «oui». Ou, du moins, refuse d’exclure a priori le mouvement insoumis des discussions pour 2027. Lors de son discours de réélection samedi 26 avril à Pantin (Seine-Saint-Denis), elle a appelé le Parti socialiste et LFI à cesser de s’attaquer mutuellement. «Les gauches irréconciliables, ça n‘existe pas», a-t-