On ne les y reprendra pas. Après avoir fait le choix d’épargner François Bayrou en début d’année en ne le censurant pas avec le reste de la gauche, le Parti socialiste a totalement changé son fusil d’épaule. Ce mardi 1er juillet sera examiné à l’Assemblée nationale une motion de censure portée par le groupe socialiste contre le Premier ministre. Mécontent de voir le chef du gouvernement refuser de s’engager à ce qu’un texte sur les retraites permettant de rediscuter de l’âge de départ soit soumis au Parlement après l’échec du conclave, le PS a annoncé son souhait de faire tomber le gouvernement. «Le respect de la parole donnée est la base même du régime démocratique», a justifié leur président de groupe à l’Assemblée, Boris Vallaud, dans l’hémicycle la semaine dernière. Juste avant l’annonce, le député des Landes rappelait que le Béarnais s’y était pourtant engagé il y a quelques mois quand l’exécutif et les chefs du PS négociaient une non-censure du gouvernement, en début d’année, sur les textes budgétaires.
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