Côté face, le rejet en bloc de toute coalition avec le pouvoir en place. «Nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales», prévenait Laurent Wauquiez mercredi 10 juillet en annonçant la création de son groupe parlementaire, «La Droite républicaine» (ex-Les Républicains). Quelques jours plus tard, le député de la Haute-Loire dévoile le côté pile, un «pacte législatif» adressé à l’ensemble des formations. La petite cinquantaine de députés de son groupe a échangé autour de ce document de travail de quatre pages, encore provisoire, lors d’une réunion en visioconférence lundi matin. Ils doivent de nouveau se pencher dessus mercredi. L’objectif de l’offensive ? Incarner une «droite responsable» en mettant rapidement sur la table une dizaine de textes législatifs. L’initiative de Wauquiez, avant même l’élection du président de l’Assemblée et de la répartition des postes clés de l’institution, prévue en fin de semaine, vise aussi à mettre sous pression le bloc central.
Drague
Avec son «pacte législatif», Laurent Wauquiez séduit l’aile droite de la macronie
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Laurent Wauquiez à l'Assemblée nationale, le 10 juillet 2024. (Denis Allard/Libération)
par Victor Boiteau
publié le 16 juillet 2024 à 15h14
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