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Libération
L'empire contre Attal

Bayrou contre Attal, ou le «mammouth» et le «gros fuck à Matignon»

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L’acte de défiance du patron du Modem s’adresse en priorité au Premier ministre, le Béarnais s’estimant «maltraité» par ce dernier, décryptent des sources au sein de la macronie.
François Bayrou le 7 février dans la cour des Invalides, quelques heures avant son «gros fuck à Matignon». (Michel Stoupak/NurPhoto. AFP)
publié le 8 février 2024 à 11h45

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Est-ce une révolte ou une révolution ? François Bayrou assure que le Modem reste dans la majorité (relative) malgré l’annonce tonitruante, mercredi 7 février, du refus du Béarnais d’«entrer au gouvernement», faute d’un «accord profond sur la politique à suivre» et du fait d’«une différence d’approche sur la méthode à suivre qui [lui] paraît rédhibitoire». «A ce stade, c’est un rapport de force [pour obtenir plus que ce qu’on lui propose dans le cadre du remaniement], mais la menace est réelle», analyse un ex-ministre qui devrait le redevenir.

S’il est «trop tôt» pour tirer toutes les conclusions de l’énième coup de pression de Bayrou, le même évoque plus fébrilement la possibilité d’«une crise politique qui fait que la majorité relative devient une minorité absolue». Un cadre de la majorité, réduit au