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LREM a officiellement laissé place à Renaissance, samedi. Les statuts du nouveau parti présidentiel et la désignation de Stéphane Séjourné au poste de secrétaire général – Emmanuel Macron étant président d’honneur – ont été approuvés par les militants, sans pour autant faire le plein de voix (83 %) malgré l’absence d’opposition déclarée au nouveau patron.
La mission de Séjourné : transformer le trop évanescent «mouvement» macroniste en «vrai parti politique», avec «une ligne, un corpus, des cadres professionnalisés avec les moyens de décider localement» et surtout «s’ancrer et s’organiser pour l’après Macron», énumère un cadre marcheur. «Sinon, on va se faire bouffer au profit de Horizons et du Modem qui, eux, sont structurés», met en garde le même. Car tout en restant les alliés (parfois gênants) de Renaissance, Edouard Philippe et François Bayrou n’ont pas voulu se fondre dans le collectif pour préserver leurs existences respectives.
Bouffer ou être bouffé
Ancien conseiller de Macron (à Bercy et à l’Elysée) devenu chef des eurodéputés Renew, Séjourné aura donc fort à faire face à ces purs politiciens, stratèges, roublards et bien plus ex