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François Bayrou a brièvement mais sèchement recadré Rachida Dati jeudi 24 juillet, après sa lourde charge complotiste contre la justice qui chercherait à l’abattre - un classique éculé à droite. «Le respect de l’institution judiciaire est très important […] et le maintien de ce respect est pour nous tous un devoir d’Etat», a donc affirmé le Premier ministre. Un rappel que le maire de Pau aurait tout aussi bien pu se faire à lui-même, tant l’ancien éphémère garde des Sceaux a souvent critiqué la justice, notamment lorsqu’il était concerné personnellement.
L’épisode récent le plus mémorable est bien sûr celui de son «trouble» à «l’énoncé du jugement» de cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat à l’encontre de Marine Le Pen, en mars. Ces mots de son entourage avaient largement outré la classe politique et même ses troupes du Modem s’en étaient désolidarisées. A l’Assemblée, il avait en personne (et en sa qualité de «citoyen» qu’il pense dissociable de son statut institutionnel)