Bernard Cazeneuve parle peu. L’ancien Premier ministre, dont le nom a plusieurs fois circulé pour Matignon depuis la dissolution, surgit seulement dans le débat public pour appeler à la responsabilité face au risque du chaos. Alors que François Bayrou vient d’échapper à la censure, l’ex-socialiste appelle à ne pas aggraver la crise jusqu’à la présidentielle de 2027. Pour faire face à la menace «libertaire et réactionnaire», celui qui s’est toujours opposé à une alliance avec Jean-Luc Mélenchon appelle au rassemblement des «républicains humanistes», incompatible avec «la radicalité brutale et les positions cyniques de LFI» qui «fracturent la gauche et la nation». Fustigeant les «obsédés de la présidentielle», le fondateur du petit mouvement baptisé la Convention dit ne «pas être obsédé par la présidentielle» mais qu’il saura «prendre [ses] responsabilités» s’il le faut.

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