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Le scénario était écrit d’avance : après sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal a été ovationné par les députés Renaissance, soutenu par les groupes de la majorité (Modem, Horizons) et vilipendé par les oppositions, qui n’ont créé aucune surprise dans leurs prises de parole. Puis, circulez, y avait rien à voir. Comme pour Elisabeth Borne, l’exécutif n’a pas osé affronter un vote de confiance de l’Assemblée, la faute à une majorité relative bien encombrante. Bertrand Pancher veut changer ça.
Dans une proposition de loi constitutionnelle, le président du groupe Liot – qui avait failli faire tomber le gouvernement avec sa motion de censure sur les retraites – veut obliger tout nouveau Premier ministre à se soumettre au vote de confiance des députés. «Dans tout régime parlementaire, le Premier ministre demande la confiance. S’il ne le fait pas, ça pose problème, surtout quand après il utilise d’autres articles comme le 49.3», explique-t-on dans l’entourage de Pancher, assurant que ce texte a une vocation «transpa