Au moment où l’on constate que le président réélu ne peut même pas obtenir l’abstention de 30 députés pour faire passer son budget par la voix parlementaire ordinaire, il est déjà temps de se demander à quoi aura servi Emmanuel Macron. Si cela continue, dans les livres d’histoire, au chapitre 2017-2027, il sera écrit : «Période présidée par Emmanuel Macron, troublée par la révolte des gilets jaunes et la pandémie du Covid. Au cours de sa présidence, le plus jeune chef de l’Etat que la France a connu, aura réussi à maintenir une fiscalité avantageuse pour les plus riches et à reculer l’âge légal de départ à la retraite. Son double mandat s’acheva sur l’élection de la première femme à l’Elysée et surtout par l’avènement de l’extrême droite avec la présidence de Marine Le Pen.»
Dans les livres d’histoire du XXIIe siècle
Que dirait-on de plus si, d’ici à 2027, Emmanuel Macron n’entreprenait rien d’innovant ? Emmanuel Macron aurait pu imaginer un autre scénario et d’autres pages dans les livres d’histoire du XXIIe siècle. Le Président aurait pu être, à 40 ans, le jeune chef d’Etat d’un pays revigoré, pays pionnier, comme il a su l’être par le passé, d’une nouvelle forme de gouvernance. Voilà ce qu’on aurait pu lire :
«La France, ce pays aux larges espaces maritimes, le plus grand pays européen en superficie, qui bénéficie d’une natalité plutôt dynamique en 2017, a alors négocié le virage mondial écologique grâce à des dispositions géogra