Un «dévendeur». Des «vent debout». Pour défendre la campagne de l’Agence de la transition écologique (Ademe) qui fait grincer jusque dans le gouvernement, Christophe Béchu s’est démultiplié ce jeudi 23 novembre. «J’ai validé cette campagne» qui incite à freiner les fringales de consommation pour se tourner vers l’occasion, le recyclé, le reconditionné. «Je l’ai vue, je l’assume. Elle ne sera pas retirée», a prévenu le ministre de la Transition écologique, jeudi sur France Inter. Puis il a endossé à son tour le costume du dévendeur de l’achat compulsif : «Dans une journée normale, 20 000 spots télé sont diffusés. Que 0,2 % du temps d’antenne publicitaire soit consacré au fait de se demander si tous les achats sont utiles, vu les enjeux de transition écologique, ça ne me semble pas déraisonnable.» D’autant plus en pleine «semaine du Black Friday, devenu un symbole de cette hyperconsommation». Dans une tribune publiée par le Monde, Béchu persiste et appelle à un «Green Friday». Sur Twitter, le voilà applaudi aussi bien par Edouard Philippe, son patron d’Horizons, que par le militant écolo Cyril Dion…
Reportage
Parmi les quatre spots de cette campagne réalisée par l’agence Havas Paris, l’un a fâché plus que les autres. On y découvre un «dévendeur» donc, qui, au lieu de pousser à la dépens