Ils n’ont pas encore de salle dédiée pour se réunir. Dans un des bureaux de l’Assemblée, les députés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ont commencé les travaux pratiques. Chaque parti était représenté – Clémence Guetté et Eric Coquerel (jusqu’à sa nomination à la présidence de la commission des finances) pour les insoumis, Christine Pirès-Beaune et Gérard Leseul pour les socialistes, Nicolas Sansu pour les communistes et Sandrine Rousseau pour les écolos, tous accompagnés de leurs collaborateurs spécialisés. Ils se sont chargés de rédiger la première proposition de loi (PPL) commune à la gauche désormais réunie. Ce texte inaugural n’a pas donné lieu à de grandes passes d’armes, selon les participants. «C’est agréable de travailler sur la base d’un programme commun, remarque Clémence Guetté, députée LFI. On connaît les positions des uns et des autres pour en avoir discuté pendant les nuits historiques de négociations. Nous avons voulu que ce texte complet réponde à notre ambition de gouverner par les besoins.»
Disons-le d’emblée. Cette PPL, dévoilée en amont de la présentation du «paquet pouvoir d’achat» en Conseil des ministres jeudi, n’a aucune chance d’être inscrite à l’ordre du jour dans l’hémicycle. Et pour cause, aucune niche parlementaire n’a