Après avoir longtemps tergiversé, les partis de gauche sortent peu à peu de leur rôle d’observateur face au mouvement Bloquons tout, à trois semaines de la date du 10 septembre. Si elles se défendent de toute volonté de récupération, les différentes formations soutiennent désormais publiquement la mobilisation. «On regarde ces revendications avec bienveillance, assure à Libération le député et porte-parole du PS, Arthur Delaporte. Ça montre l’existence dans le pays d’une injustice sociale.»
«J’ai plaidé dès le mois de juillet auprès des instances de mon parti pour que nous soyons en soutien de cette mobilisation mais aussi de toutes les autres qui se préparent avec les partenaires sociaux», avance